Année
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Évènement
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Bateau
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2024
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Vainqueur de la Finistère Atlantique
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Maxi Banque Populaire XI |
2024
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3e de l'Arkea Ultim Challenge - Brest
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Maxi Banque Populaire XI |
2023
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Vainqueur Transat Jacques Vabre
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Maxi Banque Populaire XI |
2023
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Vainqueur 24h Ultim en duo
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Maxi Banque Populaire XI |
2023
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2e de la Rolex Fastnet en équipage
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Maxi Banque Populaire XI |
2022
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7e de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe
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Maxi Banque Populaire XI |
2022
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2e de la Finistère Atlantique - Action Enfance
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Maxi Banque Populaire XI |
2021
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3e de la Transat Jacques Vabre
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Maxi Banque Populaire XI |
2021
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Vainqueur du Défi Azimut
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Maxi Banque Populaire XI |
2020
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Vainqueur de la Solitaire du Figaro
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Figaro Banque Populaire |
2019
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Vainqueur de la Solo Concarneau
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Figaro Banque Populaire |
2017
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Champion du Monde IMOCA
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2017
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Vainqueur du Vendée Globe
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IMOCA Banque Populaire VIII |
2016
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Vainqueur de la Transat anglaise
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IMOCA Banque Populaire VIII |
2015
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2e de la Transat Jacques Vabre
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IMOCA Banque Populaire VIII |
2014
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Record de la Route de la Découverte : 6j 23h 42m 18s
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Maxi Banque Populaire VII |
2013
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Record de la Méditerranée en solitaire : 18h 58m 13s
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Maxi Banque Populaire VII |
2012
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2e du Vendée Globe
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IMOCA Banque Populaire VI |
2011
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3e de la Transat Jacques Vabre
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IMOCA Banque Populaire VI |
2010
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Vainqueur de la Transat AG2R La Mondiale
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2010
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Vainqueur de la Solitaire du Figaro
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2008
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Champion du Monde IMOCA
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2003
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Vainqueur de la solitaire du Figaro
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Chez Armel Le Cléac’h, il y a ce qui ne change pas. Un regard aiguisé vers le large, un souci constant de chaque élément de son bateau, une volonté acharnée de trouver les réglages les plus précis possibles pour gagner en performance. En mer, la méthode du ‘Chacal’ est louée par tous. L’histoire est connue : celle du gamin de Saint-Paul-de-Léon qui a appris les petits bonheurs du large en famille avant d’enchaîner les compétitions, de voir plus grand tout en conservant cette modestie chère aux hommes de mer.
Son palmarès le fait entrer dans une catégorie à part, de ceux capables de gagner trois Figaro (2003, 2010, 2020), de détenir le record du Vendée Globe (2017) et de ne plus vraiment compter leurs places d’honneur. Pour le skipper de 46 ans, ces résultats ont valeur de souvenirs mais pas seulement. Ils sont le témoin d’une mécanique bien huilée, d’un ‘puzzle’ qui se bâtit pièce par pièce où rien n’est négligé : l’attention constante au travail d’une équipe, la pleine conscience d’être soutenu par un sponsor qui a fait de la fidélit
Rien, dans ses attitudes en mer et ses mots sur terre, ne peut entraver la nécessaire humilité de ceux qui se retrouvent seuls à batailler au milieu de l’océan. Surtout à bord d’un multicoque qui dépasse régulièrement les 40 nœuds. Touche-à-tout sur de nombreux supports, jusqu’au-boutiste de la performance en Figaro, en IMOCA, Armel cultive à chaque navigation le bonheur de pouvoir prendre le large en Ultim. « C’est un cran au-dessus des autres supports dans le plaisir que cela suscite, explique-t-il. Mais c’est aussi une responsabilité et une exigence de chaque instant ». Pour en tirer le meilleur, il sait la nécessité de « constamment grandir et avoir une certaine maturité ».
Cette expérience-là n’est pas seulement la somme des batailles passées, des nuits à ne pas compter les heures et des décharges d’émotions aux arrivées. C’est aussi celle d’un homme de challenge, d’un homme qui sait faire face aux épreuves, se remettre en question et se fixer de nouveaux défis. « Ce que j’apprécie plus que tout, c’est une approche positive en tout. En étant enthousiaste, positif, déterminé, tout est possible », sourit-il.
Sportif jusqu’au bout des doigts, il fallait de nouveaux challenges. Armel remonte sur son Figaro et s’impose, en 2020, à 43 ans, face aux grands talents de demain. Ce succès en dit beaucoup sur sa soif de victoire, son envie de rebondir, sa capacité à transformer le passé en tremplin pour des jours meilleurs. Banque Populaire XI marque un nouveau chapitre. La mise à l’eau en 2021, la montée en puissance en 2022 et l’envie exacerbée de succès pour cette saison. Le marin s’y prépare et ne laisse rien au hasard. En l’espace de deux ans, il a participé quasiment à toutes les navigations à bord du Maxi-trimaran, preuve de sa motivation exacerbée.
S’il semble plus affûté que jamais, c’est que sa détermination ne se traduit pas uniquement par la fougue. Elle se matérialise par une exigence encore plus conséquente envers lui-même et par une forme de sagesse aussi. Le skipper a la certitude de vivre une expérience à part avec un collectif qui s’emploie sans compter pour lui donner les moyens de ses ambitions. Armel aime rappeler qu’il est « chanceux ». Chanceux de naviguer à bord de ce concentré de technologie et d’innovation, chanceux d’être associé à une équipe performante et dévouée, chanceux de se fixer sans cesse de nouveaux objectifs et d’aspirer, aussi, à retrouver le chemin de la victoire.
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