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Equipe de France de Voile : c'est parti pour Tokyo !

 

14 ATHLETES A SUIVRE :

Charline Picon – RS :X

Picon

Thomas Goyard – RS:X

Goyard

Manon Audinet et Quentin Delapierre – Nacra 17

Delapierre Audinet

Lili Sebesi et Albane Dubois – 49er

Sebesi Dubois

Lucas Rual et Emile Amoros – 49er

Rual Amoros

Camille Lecointre et Aloïse Retornaz – 470

Lecointre Retornaz

Jérémie Mion et Kevin Peponnet – 470

Mion Peponnet

Marie Bolou – ILCA 6

Bolou

Jean-Baptiste Bernaz – ILCA 7

Bernaz 

 

9 SERIES QUALIFIEES :

RS :X 

RS:X est la planche à voile olympique, désignée par la Fédération Internationale de Voile (ISAF) depuis 2008. Très large et très toilée, la RS:X est exigeante sur le plan physique et déjauge rapidement pour atteindre des vitesses élevées. Grâce à sa dérive, elle remonte au vent et peut s’exprimer sur des parcours olympiques standards.

Nacra 17

Monté sur des dérives courbes, ce catamaran a la particularité de faire partie de ces « bateaux qui volent » dès qu’ils prennent de la vitesse. Spectaculaire, le Nacra 17 peut parfois s’avérer difficile à manier pour des équipages. L’autre singularité de ce bateau olympique est qu’il est mixte. Il attire des profils venus de tous horizons.

49er

Le 49er est un dériveur double très difficile à manœuvrer. Au portant, il affiche une surface de voile de près de 60m2 le tout posé sur un esquif de 125kg ! Les funambules capables de dompter un tel engin sont rares.

470

Dériveur double masculin et féminin de 4,70m de long et 1,68m de large, destiné aux gabarits moyens. Conçu par le André Cornu dans les années ‘60, la tradition française en matière de 470 ne s’est jamais démentie puisque les bleus ont glané titres de champions du monde et des médailles.

ICLA 6 et ICLA 7

Dériveur à fond plat, facile à gréer, connait un succès phénoménal grâce à sa stricte monotypie et à sa robustesse. Depuis Pékin, l’ICLA 6 (ex- laser radial) est le support dériveur solitaire féminin.

 

LE PLAN D’EAU D’ENOSHIMA :

Situé au sud-ouest de Tokyo sur la même latitude que Tanger au Maroc (35° Nord), Enoshima est d’abord un port de pêche, et surtout un vaste port de plaisance construit en 1961. Donnant sur la gigantesque baie de Sagami d’où l’on aperçoit le célèbre mont Fuji par temps clair, le plan d’eau n’est pas inconnu. C’est ici que se sont disputés les Jeux Olympiques de 1964 sur Star, Dragon, Flying Dutchman et 5,5 MJI.

« Il y a une forte houle mêlée à du clapot, des vents soit très faibles ou très forts et le taux d’humidité est très élevé. C’est compliqué » explique Charline Picon. On peut préciser que lorsque les vents soufflent du Nord et donc de terre, en descendant des nombreuses vallées qui bordent le site, ils sont très irréguliers tant en force qu’en direction. Dans le jargon de la régate, on appelle cela « un plan d’eau Shifty ! »

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