Depuis le passage du mythique cap Horn, Armel a perdu près de 800 milles sur son dauphin Alex Thomson : «Ce n’est pas ma semaine pour jouer au loto ! Au niveau météo, les choses n’ont pas été dans le bon sens pour moi depuis le cap Horn. Pour le coup, on ne pouvait pas faire pire me concernant. Je sais que la météo est toujours compliquée dans l’Atlantique sud, très changeante en raison de la proximité du continent, mais je ne pensais pas que ce serait si complexe pour moi et si simple finalement pour Alex. C’est ce qui ne me plaît pas trop. Même si pour les terriens, c’est plus sympa pour le suspense, pour moi beaucoup moins. Il y aura de la bagarre jusqu’au bout », expliquait hier Armel Le Cléac’h dans sa chronique sur l’Equipe.fr
Mais ce matin, l’hémorragie semble stoppée. Au dernier classement, le skipper du Mono Banque Populaire VIII a repris plus de 26 milles à son poursuivant pour monter l’écart à 55 milles. Le plus dur semble passé pour Armel qui doit maintenant se remobiliser et surtout se reposer un peu. Ces zones d’incertitudes météorologiques ne sont, bien souvent, pas de tout repos pour les skippers qui doivent constamment surveiller la moindre risée. Les prochains jours s’annoncent également complexes avec au programme, une navigation au près…