Dériveur double masculin et féminin de 4,70m de long et 1,68m de large, destiné aux gabarits moyens. Il fait partie des séries olympiques pour les Jeux de Rio 2016.

Dériveur double masculin et féminin de 4,99m de long pour 2,9m de large et 125 kg réputé pour sa difficulté. Il fait partie des séries olympiques pour les Jeux de Rio 2016.

Se dit d'un voilier qui a affalé toutes ses voiles, généralement pour fuir une tempête.

Manœuvrer pour éloigner la proue du voilier du lit du vent et adopter une allure plus portante. Cette action s’appelle une abattée.

Collision entre deux bateaux, généralement de façon involontaire.

Catamaran de 22 mètres (72,2 pieds) conçu pour la Coupe Louis-Vuiton et la coupe de l’America 2013. Il est doté d’une aile (en guise de grand-voile) et de foils rétractables lui permettant d’attendre des vitesses supérieures à 45 nœuds.

Ensemble des accessoires et équipements du bateau, du pont, du gréement, comme les poulies, les taquets, les winchs, etc.

Le vent adonne quand sa direction évolue et qu’il s'écarte de l'axe du bateau lui donnant une marche favorable. A l'inverse, le vent refuse.

Action de faire descendre rapidement une voile. Désigne également le fait de faire descendre un objet se trouvant initialement dans le gréement ou d'un équipier monté à la mâture.

Vent régulier des régions intertropicales soufflant d’est en ouest.

Angle entre le cap du voilier et le lit du vent réel. On distingue : • les allures de près pour lesquelles cet angle est petit (près serré, près, bon plein) ; • l'allure de travers, pour laquelle le voilier fait route à peu près perpendiculairement à la direction du vent ; • les allures portantes, pour lesquelles cet angle est supérieur à 90° (largue, grand largue et vent arrière).

Direction d’où le voilier reçoit le vent ; on peut être tribord amure (le vent vient de la droite) ou bâbord amure (le vent vient de la gauche).

Sac de toile ou d'une autre matière, de forme tronconique sans fond, court et robuste, que l'on met à l'eau au bout d'une aussière amarrée à l'arrière du bateau pour ralentir sa dérive due au vent.

Instrument qui sert à mesurer la vitesse (et éventuellement la direction) du vent.

Zone de haute pression atmosphérique souvent associé à un temps sec et sans nuage. Il se caractérise par le mouvement descendant de masse d’air qui augmente la pression au sol et empêche la formation de nuages. L’anticyclone tourne dans le sens horaire dans l’hémisphère nord, et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre au sud de l’équateur.

Peinture destinée à couvrir la carène et contenant des biocides afin d'empêcher le développement sur la partie immergée de la coque de mollusques ou végétaux.

Terme générique désignant toute partie dépassant sous la coque ou la prolongeant, par exemple la dérive, la quille, le safran, le foil.

Ariser une voile, c'est prendre un ou plusieurs ris afin d'en diminuer la surface et de réduire la puissance de voilure.

Synonyme de « être à fond », signifie être à son maximum.

Dans la direction ou du côté du bateau d'où vient le vent. Être ou passer au vent d'une chose (ou à son vent) : se trouver du côté d'où vient le vent par rapport à cette chose.

Écart de route, généralement involontaire, du voilier qui lofe, se rapproche du lit du vent. Peut être due à une risée, des voiles trop bordées, un coup de gîte, etc.

Cordage de gros diamètre (supérieur à 25 millimètres) constitué par trois ou quatre torons tournés de gauche à droite, et affecté aux servitudes (ex. : amarres, remorques...).

Approvisionnement d'un navire.

Le côté gauche en regardant l'avant du bateau.

Lorsque le bateau reçoit le vent de la gauche, il est bâbord amure.

Rambarde, structure métallique à l'avant (et parfois à l'arrière) du bateau servant de garde-corps.

Tout objet flottant ou fixé sur le fond ou à terre, permettant de faciliter la navigation ou de signaler un danger, un chenal, une passe, etc. Il peut s'agir de bouées, tourelles maçonnées, perches, feux ou phares.

Réservoirs pouvant être remplis d’eau de mer pour équilibrer le bateau et améliorer ses performances.

Couchette à bord d’un bateau.

Pièce de bois ou de métal de forme allongée, faisant partie du gouvernail et servant à commander le safran. Elle peut être franche (simple manche) ou à roue.

Sorte de rail horizontal et transversal sur lequel peut se déplacer un chariot d'écoute porteur des poulies inférieures du palan permettant de régler l'écoute de grand-voile.

Diriger le bateau à l'aide de la barre. On dit « barrer » même lorsque la barre franche est remplacée par une barre à roue.

Élément transversal raidisseur de la structure d'un bateau et supportant directement le pont.

Bascule (de vent) : Changement assez rapide et permanent de la direction du vent.

Câble de tension réglable à l’aide d’un winch, fonctionnant le plus souvent par paire, reliant la tête du mât à l'arrière du voilier, un sur chaque bord, servant à retenir le mât vers l'arrière et à s'opposer à l'effort du vent et des voiles sur le mât.

Désigne familièrement du gros temps.

Nom de l'amiral britannique Sir Francis Beaufort (1774-1857), qui inventa l'échelle des vents qui porte son nom, l'échelle de Beaufort.

Berceau construit aux dimensions de la coque d'un bateau et sur lequel on pose ce dernier lorsqu'on le sort de l'eau.

Canot de survie. Synonyme de Radeau de sauvetage.

Longue pièce mobile en carbone accrochée au mât, sur laquelle sont fixées la base de la grand-voile ainsi que son écoute.

Tendre un cordage (contraire de choquer).

(Prononcer « Boute ») Terme générique très large désignant tous les cordages à bord d'un bateau.

Renflement de la partie inférieure d'une quille. Le bulbe, généralement constitué d'un matériau lourd (fonte, plomb, …), sert de lest et permet d'abaisser le centre de gravité d'un voilier et de concourir à sa stabilité latérale. Le bulbe est relié à la coque par une partie plus fine de la quille, le voile de quille.

Partie immergée de la coque délimitée par la ligne de flottaison.

Tube fixé verticalement le long du pont et sur lequel court une filière faisant office de rambarde ou de garde-corps.

Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension, pour permettre à une voile de s’ouvrir par exemple (contraire de border).

Un Class40 est un voilier monocoque hauturier de course et de croisière dont la longueur est de 40 pieds soit 12,19 mètres et la largeur de 4,50 mètres. Ses caractéristiques sont définies par une jauge à restrictions.

Espace ouvert à l'arrière du bateau où se tiennent le barreur et la majeure partie de l'équipage.

Boussole marine, instrument magnétique gradué en degrés par rapport au Nord.

Pièce le plus souvent en mousse rapportée à la coque et servant de pare-choc. La crash-box est là pour éviter de casser tout le bateau en cas de choc et doit garantir l'étanchéité du flotteur.

Traduction littérale de « Deed of gift » : Acte de dotation

Le tenant du titre (Coupe de l'America)

S'élever sur l'eau au-dessus de la ligne de flottaison, en particulier à grande vitesse lorsque le bateau part au planning ou au surf.

Zone de basse pression atmosphérique, associée au mauvais temps car à l’origine de courants ascendants favorisant la formation de nuages et de précipitations. Elle se caractérise notamment par une circulation dans le sens antihoraire au niveau de l’hémisphère nord et dans le sens des aiguilles d’une montre au niveau de l’hémisphère sud.

Pièce profilée en forme d’aileron ou de lame, dépassant sous la coque et placée dans le sens longitudinal, qui permet de limiter l'effet de dérive dû au vent en créant un plan anti-dérive. Relever la dérive permet de naviguer par faible fond, comme rentrer au port.

Effet du vent sur le déplacement du bateau, qui le fait dévier latéralement de sa trajectoire, dans la direction vers laquelle le vent souffle, par rapport à son cap.

Chavirer, se coucher sur l'eau, voire se retourner complètement, en parlant d'une petite embarcation ou d'un dériveur.

Équipement permettant de fabriquer de l'eau douce à partir de l'eau de mer en retirant à celle-ci le sel et quelques minéraux pour la rendre portable.

La zone perturbée sous le vent d'un élément quelconque.

Cordage servant à hisser une voile, à la faire monter le long du mât.

Échelle des vents, graduée de force 0 (calme) à force 12 (ouragan), créée par l'Amiral Beaufort.

Vider l'eau qui est entrée dans un bateau à l'aide d'un seau ou d'une écope.

Cordage qui sert à régler une voile en fonction de la direction du vent et de l’angle du bateau par rapport à celui-ci.

S'engager dans une passe, un détroit, l'entrée d'une rade ou l'embouchure d'un fleuve.

Sur un voilier, un enrouleur ou emmagasineur permet d'enrouler une voile, soit pour en réduire la surface afin de l'adapter à la force du vent, soit pour la ranger complètement enroulée.

Changer d'amure en passant par le vent arrière ; manœuvre assez délicate car la grand-voile a tendance à passer de l'autre côté brutalement, ou le spi à s'emmêler.

Dispositif permettant de ranger ou de réduire une voile d'avant en l'enroulant autour de l'étai.

Réunion de deux bouts de corde par ses brins grâce à des entrecroisements. Cela sert généralement à créer une boucle très résistante.

Grand cercle de la sphère terrestre dont le plan est perpendiculaire à l'axe de rotation de la terre (la ligne des pôles). L'équateur divise le globe terrestre en deux parties égales, l'hémisphère nord (les latitudes nord) et l'hémisphère sud (les latitudes sud). C'est la ligne joignant tous les points dont la latitude est 0°.

Anneau de cordage dont les deux bouts sont épissés l’un avec l’autre

Estimate Time Arrival. Date et horaires prévus d'arrivée.

C'est la pièce saillante de la coque qui prolonge la coque centrale ou le flotteur vers l'avant. Plus généralement, c'est l'avant, le nez d'un bateau. La proue est un terme qui n'est plus tellement utilisé.

La face convexe, sous le vent, d'une voile. Les études aérodynamiques ont montré que les deux tiers environ de la poussée vélique (l’effort du vent sur la voile) sont produits par l'effet d'aspiration, de succion, du vent sur l'extrados, ce qui revient à dire que l'effet sur l'extrados est environ deux fois plus puissant que celui sur l'intrados.

Prise au vent de tout ce qui se trouve au-dessus de la ligne de flottaison. Cela correspond à une traînée aérodynamique d'un élément, ou d'une partie du bateau et qui nuit généralement à son déplacement.

Se dit d'une voile insuffisamment bordée qui se dégonfle en partie ou totalement, ou qui bat au vent comme un drapeau. Le bon réglage d'une voile est généralement gonflé à la limite du fasseyement.

Les fichiers GRIB (GRIdded Binary data) sont des fichiers météo compacts donnant les prévisions de vent sur une zone déterminée. Ils sont issus des modèles mathématiques de prévisions.

Câble généralement métallique reliant les balcons et courant tout autour du pont à travers les chandeliers afin de servir de garde-corps.

Dériveur solitaire masculin de 4,50m de long et 1,51m de large. Très exigeant sur le plan physique, il autorise une recherche technologique constante. Il fait partie des séries olympiques pour les Jeux de Rio 2016.

(Réseau Inmarsat Fleet) Antenne de communication par satellite avec une parabole permettant de se connecter sur le réseau internet depuis le bateau et d'envoyer par exemple des gros fichiers vidéo vers la terre.

Sur un trimaran, chacune des deux coques latérales assurant la stabilité du bateau.

Nouvelle génération de catamaran. Sa spécificité sont ses foils qui lui permettent de voler au-dessus de l’eau et atteindre des vitesses jamais atteintes auparavant.

Sortes d'ailerons, ou dispositifs comportant des ailerons, assurant une portance sur l'eau et aidant le bateau qui en est pourvu à déjauger et partir au planning dès qu'il a atteint une vitesse suffisante.

La force de Coriolis est une force qui dévie la trajectoire d'un objet en mouvement à la surface d'un objet en rotation. Elle s’applique en particulier sur la Terre à tout corps en mouvement, par suite de la rotation de notre planète autour de l’axe des pôles. Elle est maximale aux pôles et nulle à l'équateur. Elle s’applique en particulier aux masses d’air et d’eau en mouvement. Elle agit notamment sur le sens de rotation du vent dans les dépressions (sens inverse des aiguilles d’une montre) et dans les anticyclones (sens des aiguilles d’une montre) dans l’hémisphère nord.

Oiseaux de mer légers, de taille moyenne à grande (de 71 à 114 cm) avec des ailes longues (leur envergure peut atteindre 2,3 mètres chez les mâles), la queue pointue et fourchue, le bec long et crochu. La femelle a généralement le cou blanc. Le mâle possède une poche rouge dans le cou.

Ce type de front est créé chaque fois qu'une masse d'air chaud, se déplaçant plus rapidement qu'une masse d'air froid, chasse cette dernière. Au fur et à mesure que l'air chaud s'élève, il se décharge de son humidité : des nuages apparaissent... Le passage d'un front chaud occasionne la formation progressive de nuages bas et s'accompagne de pluie.

La limite entre les masses d’air chaud et les masses d’air froid dans une dépression. La proximité des deux masses d’air peut engendrer des rafales, des grains et des vents violents au passage du front froid. Le navigateur doit donc être particulièrement vigilant.

Voile d'avant triangulaire légère et de grande surface montée sur emmagasineur.

Dispositif pivotant placé en tête de mât et qui prend la direction du vent apparent et permet de visualiser cette direction.

Inclinaison latérale du bateau qui penche sur un bord généralement sous l'effet du vent.

Phénomène météorologique caractérisé par sa soudaineté, son intensité et sa brièveté : en mer, une tempête locale ; à terre, une averse venteuse.

Voile principale qui se situe en arrière du mât.

L'ensemble de la mâture, des haubans et des cordages d'un voilier.

Mettre en place la voilure et les gréements

Côté avant d'une voile triangulaire, le long du mât pour la grand-voile et le long de l'étai pour un foc. Le guindant constitue le bord d'attaque d'une voile, le côté qui reçoit le vent en premier.

Dispositif de sécurité que l'équipage revêt pour s'arrimer au bateau par l'intermédiaire d'une ligne de vie et éviter de passer par-dessus bord.

Câble qui relie le mât à la coque ou au pontet, assure sa tenue latérale et longitudinale.

Action de maintenir par des haubans (un mât, un pylône, une cheminée, etc.).

Action de faire monter une voile en tirant sur une drisse.

L’IMOCA est l’association de classe qui gère les monocoques Open de 60 pieds (18,28 mètres). Ces voiliers participent à un championnat regroupant deux courses autour du monde (dont le Vendée Globe), un tour de l’Europe et plusieurs courses transocéaniques. Leurs caractéristiques sont définies par une jauge à restrictions.

Service de messagerie bilatérale permettant d'échanger des messages écrits avec des télécopieurs, ordinateurs situés à terre et avec d'autres mobiles Inmarsat. Le terminal utilisé à cet effet sert également à envoyer des messages à terre pour la localisation du bateau.

Côté concave, au vent, d'une voile. Les études aérodynamiques ont montré que les deux tiers environ de la poussée vélique (l’effort du vent sur la voile) sont produits par l'effet d'aspiration, de succion, du vent sur l'extrados, ce qui veut dire que l'effet de poussée sur l'intrados est environ deux fois moins puissant que celui sur l'extrados.

Système de téléphone par satellite permettant de communiquer entre le bateau et la terre et de recevoir des mails à bord.

Lignes d'égale pression atmosphérique. Sur une carte météorologique, les isobares relient les points de la surface terrestre ayant une pression atmosphérique égale. Lorsque les isobares sont rapprochées, il y a un fort gradient de pression et il y a de fortes chances que le vent soit fort.

Support dériveur solitaire féminin, c’est le petit frère du Laser Standard. Il fait partie des séries olympiques pour les Jeux de Rio 2016.

Dériveur à fond plat de 4,23m de long et 1,37m de large. Très présent dans les clubs de voile, il doit son succès à sa stricte monotypie et à sa robustesse. Il fait partie des séries olympiques pour les Jeux de Rio 2016.

Tige en carbone, mince et étroite, que l'on introduit dans un gousset cousu dans une voile, afin de lui donner un peu de rigidité et une certaine forme.

Câble métallique, cordage ou sangle textile tendu de l'avant à l'arrière d'un bateau, sur chaque bord, sur lequel on peut amarrer son harnais, afin de ne pas risquer de tomber à la mer.

Modifier le cap du bateau en poussant la barre pour se rapprocher du lit du vent.

Le logiciel qui permet de simuler la route du bateau en fonction des vents prévus et des performances théoriques du bateau.

Produit alimentaire présenté sous forme déshydratée. Les skippers utilisent beaucoup les plats lyophilisés lorsqu’ils partent en mer pour des périodes longues pour un souci de poids (très légers)

Rater son virement de bord.

Un mât profilé de section aérodynamique. On l'oriente en fonction de la direction du vent.

Ensembles des techniques du travail de matelot sur un navire. Apprentissage des différents nœuds et amarrages, de la saisie des cargaisons, préparation et emploi des cordages et filins d'acier.

Action consistant à déplacer du matériel (du matos, familièrement) ou des charges et à les placer sur le bord d'où vient le vent afin de diminuer l'angle de gîte et d'augmenter les performances du voilier.

Unité de mesure de distance : 1 mille marin = 1,852 km. A ne pas confondre avec le mile terrestre (1,609 km).

Il existe plusieurs modèles météo. Les modèles les plus fins donnent une force et une direction de vent tous les 10 km sur des échéances pouvant aller jusqu’à 48 ou 60 heures. Ils couvrent des zones très précises (la France ou l’Europe par exemple). Les modèles à plus grande échelle donnent une force et une direction du vent tous les 30 kilomètres. Ils sont assez précis sur des échéances de 5 à 7 jours et donnent des tendances sur des échéances allant de 10 à 15 jours.

Petit dériveur très étroit monté sur foil, volant au-dessus de l’eau. Il a pour réputation d’être l’un des dériveurs les plus dur à maitriser.

Cette mouette marine de taille moyenne est assez caractéristique à cause de sa silhouette rondelette et de ses courtes pattes. Un peu plus grande qu'une Mouette rieuse, elle peut être confondue avec un petit Goéland argenté en raison de son dos gris, sa tête blanche et son dessous blanc.

Catamaran (multicoque) double mixte de 142kg, qui a la particularité de voler dès qu’il prend de la vitesse. Il fait partie des séries olympiques pour les Jeux de Rio 2016.

Nouveau catamaran à foil développé par Nacra. Il est doté de nouvelles dérives réglables, d’un nouveau safran et un nouveau boitier de safran pour une performance accrue.

Unité de vitesse égale à un mille marin par heure soit 1,852 km/h. Lors du Vendée Globe de 2012-2013, la vitesse moyenne d’un Imoca était de 14 nœuds soit 25,928 km/h.

Quand le téléphone sonne toutes les heures et que le niveau de stress du routeur est assez élevé. Il est donc rivé devant l’ordinateur à vérifier les données qui arrivent du bateau et les nouveaux fichiers météo.

La plus petite voile d'avant, on l'appelle également foc de tempête car elle est suffisamment épaisse pour résister au gros temps.

L'Ocean Racing Multihull Association (ORMA) est une structure créée en 1996, régissant les compétitions nautiques entre trimarans de 60 pieds (18,28m de long pour environ 18m de large). La classe Orma assiste à un changement de jauge en 2009, les nouveaux bateaux seront des trimarans monotypes de 70'.

Le plus court chemin entre deux points situés à la surface de la terre, suivant un arc de grand-cercle entre ces deux points. Ce n'est pas une route à cap constant (loxodromie) et sa représentation sur les cartes courantes (à projection de Mercator) n'est pas une ligne droite, mais une courbe. La route orthodromique est représentée par une droite sur certaines cartes spéciales à projection dite gnomonique, sur lesquelles les parallèles sont figurés par des lignes courbes. La loxodromie et l'orthodromie ne coïncident que si l'on fait route plein Nord ou plein Sud à longitude constante (le long d'un méridien), ou si l'on fait route plein Est ou plein Ouest sur l'Équateur.

Équipement constitué par un cordage passant dans au moins deux poulies, destiné à démultiplier la force à exercer sur le bout du cordage (le garant) pour lever, raidir ou tendre un objet ou un équipement quelconque.

Objet destiné à protéger les flancs du navire de chocs pour l'empêcher d’être en contact direct contre un quai ou un autre bateau.

Écart de route généralement involontaire d’un bateau qui abat. Une abattée entraîne un empannage involontaire.

Tube à collerette traversant la coque et serré de l'intérieur. Certains passe-coques sont prolongés par des vannes, d'autres, avec des joints étanches, permettent d'y positionner les capteurs de certains instruments.

Signifie qu'il n'y pas de vent.

Oiseaux de haute mer très bien adaptés au froid. Il est de taille moyenne, sa tête et sa queue sont blanches et ses ailes sont grises et noires. Il habite les côtes de l'Océan Atlantique, mais passe la majorité de sa vie à voler à la surface de l'eau pour trouver sa nourriture.

Cela correspond à une unité de longueur : 0,3048 mètre. Un (bateau de) 105 pieds mesure 32 mètres.

Nom donné dans l'océan Atlantique à la zone de convergence intertropicale, c'est-à-dire à la zone dépressionnaire équatoriale où l'air apporté par les alizés des deux hémisphères monte en altitude dans un vaste mouvement de convection au Nord et au Sud. L'humidité dont est chargé cet air se condense avec le froid régnant en altitude et produit des énormes nuages parfois orageux. Comme l'air est aspiré vers le haut, il y a peu de déplacements horizontaux et les vents y sont souvent faibles et inconstants, ce qui est parfois un vrai un casse-tête pour les navigateurs régatiers qui doivent franchir le pot-au-noir. Ces périodes de calme irritantes peuvent toutefois être interrompues par des grains ou même des coups de vent orageux peu prévisibles et parfois violents.

Action qui consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie. L'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit. Inversement, on largue un ris lorsque les conditions de vent redeviennent plus légères.

Les puffins sont des oiseaux marins pélagiques de la famille des Procellariidae (fulmars, pétrels, prions). Ils sont très proches des albatros.

Temps de veille ou période pendant lequel un membre de l'équipage est à un poste donné.

L'une des allures les plus rapides du bateau, entre 80 et 110 degrés du vent. Elle est assez inconfortable dû à la vitesse, notamment quand la mer est formée le bateau saute de vague en vague.

Augmentation subite et momentanée du vent, qui dure plus longtemps qu'une rafale et provoque quelques rides à la surface d'une eau calme.

Superstructure sur le pont supérieur d'un bateau ne s'étendant pas sur toute sa largeur. Par extension, ce terme désigne une petite structure de faible hauteur sur un voilier, et en particulier la zone surélevée autour de la descente. On appelle passavant la zone de circulation située en abord d'un rouf.

Le rorqual commun est une espèce de cétacé de la famille des Balaenopteridae. Après la baleine bleue, et avec une longueur d'environ 20 mètres, c'est le deuxième plus grand animal vivant sur la planète et le plus bruyant des mammifères marins.

La personne qui donne des conseils aux marins pour qu'ils choisissent la meilleure "route", c'est-à-dire la meilleure trajectoire en fonction de la météo et de la spécificité des océans traversés.

Planche à voile très large et très toilée. Grâce à sa dérive, elle remonte au vent et peut s'exprimer sur des parcours olympiques standards, contrairement aux planches funboard (sans dérive) qui naviguent sur des parcours slalom. Elle fait partie des séries olympiques pour les Jeux de Rio 2016.

Appendice en forme d'aileron ou de lame plongeant dans l'eau à l'arrière du bateau, dont l'action sur l'eau, lorsqu'il est manœuvré à l'aide de la barre, permet de diriger le bateau.

Ces algues sont originaires de la mer des Sargasses (1000 km de large sur 3000 km de long), zone de l’Atlantique Nord bordée par le Gulf Stream dans l’ouest des Bermudes. Les sargasses proviennent également du Brésil et prolifèrent depuis de nombreuses années sur les côtes est des îles Caraïbes. Elles sont un véritable fléau sur les plages car elles dégagent du sulfure d’hydrogène, néfaste pour la santé. Nourries par un courant de sable venant du Sahara, ces longues algues se déplacent maintenant vers le milieu de l’océan Atlantique.

Vent oscillant

Synonyme de chef de bord, personne responsable d’un bateau à voiles, qui commande les manœuvres.

Voile d’avant de taille intermédiaire, occupant 100% du triangle avant compris entre l’étai et le mât, mais sans recouvrement (c’est-à-dire que son arrière ne se superpose pas avec la grand-voile).

également appelées hirondelles de mer, les sternes sont des oiseaux à la tête noire, aux longues ailes et au vol gracieux.

Disposition en couches superposées de tissus (fibre de verre ou fibre de carbone) enduites de résine pour solidifier une partie du bateau (pour la construction ou pour la réparation de zones abimées).

C'est à partir du moment où l'on porte trop de toile par rapport à la force du vent.

équipe (Coupe de L'America)

Un talweg (ou thalweg), encore appelé creux barométrique , est une région dépressionnaire de l' atmosphère prenant à l'horizontale une forme suffisamment allongée pour qu'on puisse y distinguer un axe passant par son centre.

Lorsque des bateaux de tailles différentes régatent ensemble, il est attribué un rating (handicap) afin que la course soit équitable. Plus le bateau est grand, et plus il rend du temps à des bateaux plus petits. Ce handicap se présente sous la forme d'un coefficient multiplicateur qui est calculé sur le temps réel. C’est à dire, un bateau de 10 mètres peut terminer 5ème en temps réel mais 1er en temps compensé. En France ils existent deux jauges qui régissent le temps compensé : l'IRC (UNCL) et l'Osiris (FF Voile).

Partie renforcée au coin supérieur d’une voile, par où passe la drisse (cordage qui permet de hisser la voile)

Tout moyen de liaison par le biais d’un petit cordage qui fait plusieurs tours sur lui-même pour fixer, par exemple, les haubans, ou permettant plus globalement de faire la jonction entre différents éléments du bateau.

Le côté droit en regardant l'avant du bateau.

La 3ème voile d'avant, la plus proche du mât.

Ce collectif créée en 2010 regroupe les bateaux les plus puissants et les plus rapides de la course au large. Les trimarans Ultime sont de grands multicoques caractérisés par leurs dimensions gigantesques.

L'addition du vent réel avec le vent dû à la vitesse du bateau.

Quand le bateau va dans le sens du vent.

Désigne l'allure à laquelle le vent arrive par le travers du bateau, autrement dit à 90° de l'axe du bateau.

A partir du moment où le bateau se trouve face au vent.

Abréviation de Very High Frequency (ondes de 155 à 165 mHz). Système et appareil permettant de facilement communiquer en phonie mais à courtes distances car la VHF a une portée optique.

Abréviation de l'expression anglo-saxonne Velocity Made Good, pour indiquer le meilleur rapport cap-vitesse aux allures du près ou au vent arrière.

Catamaran anglais de 5,40 mètres de long et 2,30 mètres de large, doté de foils horizontaux, en T, réglables afin de pouvoir adapter son comportement et son attitude aux capacités de l’équipage. Contrairement à de nombreux supports à foils, il n’est pas réservé qu’aux spécialistes.

Un petit treuil en forme de cylindre, muni d'un cliquet l'empêchant de tourner en sens inverse, et d'une manivelle, qui sert à faciliter le réglage des écoutes avec moins d'effort et plus efficacement qu'à la main.

Sigle signifiant "Zone de Protection des Cétacés". Il s'agit d'une zone d'interdiction à naviguer, instaurée lors de l'Arkea Ultim Challenge-Brest, pour éviter le risque de collision avec un cétacé et autres espèces marines.