Créé en 2018 par la FFVoile, la Semaine Nationale Voile Handivalide et Paravoile cherche à promouvoir l’inclusion des personnes en situation de handicap ou déficientes en proposant sur une semaine des activités gratuites sur tout le territoire. Cette année, 50 clubs de voile ont répondu présents et organisent plus de 70 événements pour faire découvrir la voile pour tous, créer des moments de partage et de convivialité avec une pratique mixte handivalide. C’est aussi et surtout l’opportunité de faire découvrir une activité accessible à tous, quel que soit l’âge, le niveau et l’autonomie.
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Christine Courtois, Vice-Présidente de la FFVoile, en charge de la Mixité : « La voile est un sport qui peut se pratiquer dès le plus jeune âge et même lorsque l’on est un enfant à mobilité réduite ou déficient. C’est l’un des messages que nous souhaitons porter avec la Semaine Nationale Voile Handivalide et Paravoile. L’une des particularités de notre sport, c’est que les bateaux peuvent s’adapter aux handicaps. Certains peuvent accueillir des fauteuils, d’autres ont des commandes qui s’adaptent au handicap, et certains bateaux permettent même des embarquements en double ou en équipage. C’est une vraie opportunité et une ouverture incroyable méconnue des parents et des personnes en situation de handicap. Je suis ravie que 50 clubs aient répondu présents pour cette nouvelle édition de notre événement. Merci à eux et surtout n’hésitez pas à venir découvrir les plaisirs de la glisse sur l’eau. »
Handivoile : 300 clubs et 11 000 pratiquants en France
Aujourd’hui, plus de 300 clubs de voile accueillent des personnes en situation de handicap au sein de leur structure, ce qui représente plus de 11 000 pratiquants. Organisée autour du principe de mixité entre personnes en situation de handicap et personnes valides, la voile handivalide ne demande qu’à se développer et accueillir toujours plus de pratiquants.
Témoignage de pratiquants handivoile : « Pour moi, la voile, c’est laisser mon fauteuil au ponton, et c’est pour cela que je fais de la voile et pas du basket fauteuil. On est libre de ses mouvements, on est libre avec le bateau, le diriger, aller où on souhaite, au grès du vent, c’est ça qui me plait »
