Sur le Vendée Globe, toute aide extérieure est interdite, et cela vaut notamment pour la météo. Une fois en mer, Armel Le Cléac’h ne peut donc pas bénéficier des précieux conseils de son routeur, Marcel Van Triest. Nous lui avons donc demandé de nous analyser un des passages clés de la course, la descente de l’Atlantique Sud, là où se trouve actuellement Armel :
« Passé l’équateur, il faut négocier le contournement de l’ anticyclone de Sainte-Hélène avant de faire route vers l’est et rejoindre les vents portants qui emmènent les coureurs vers le cap de Bonne Espérance et l’Océan Indien. Tout est question de timing : Armel devra déterminer le moment le plus opportun pour mettre le clignotant à gauche. »