Né le 11 décembre 1965 à Melun (Seine-et-Marne)
Réside à Baye (Finistère)
Collabore avec le Team Banque Populaire depuis 2010
A priori, rien ne prédestinait François Barbazanges à travailler dans l’univers de la course au large. D’abord parce que l’intéressé a grandi en Corrèze, « où les loisirs consistent à cueillir des champignons et pêcher », ensuite parce que c’est dans une toute autre discipline qu’il a longtemps exercé ses talents de « mécano », à savoir le rallye automobile. Chez Renault Sport en Championnat de France puis chez Peugeot Sport en WRC*, l’élite mondiale de la discipline. Des pilotes de génie, ce passionné de mécanique en a vu passer en nombre (Marcus Grönholm, Richard Burns, François Delecour, Didier Auriol…) ; c’est désormais au service de pilotes de « Formule 1 des mers » qu’il met ses compétences, un changement de cap décidé en 2005. « A un moment, j’en ai eu marre de faire toujours la même chose, j’ai eu envie de changer d’horizon et de me rapprocher du littoral », commente celui qui a découvert la voile dans les années 90 via le catamaran de plage lors de vacances à La Tranche-sur-Mer.
Je revis chez Banque Populaire ce que j’ai connu dans la course automobile, à savoir un projet d’équipe où chacun a son importance.
François Barbazanges, Responsable mécanique et hydraulique
Cap sur le Morbihan pour une formation à Auray qui aboutit à un diplôme de constructeur-aménageur en marine de plaisance. De fil en aiguille, le néo-Breton découvre l’univers de la course au large, parfait prolongement de son « métier d’avant », jusqu’à la rencontre avec le Team Banque Populaire en 2010, où il s’épanouit totalement. « Je ne pensais pas trouver autant de motivation et de passion au sein d’une écurie de course à la voile. Je revis chez Banque Populaire ce que j’ai connu dans la course automobile, à savoir un projet d’équipe où chacun a son importance. » Son rôle ? « Je m’occupe de ce qui est mécanique et hydraulique, je fais aussi tout ce que les autres ne veulent pas faire : les « voileux », dès qu’il faut visser, tarauder, souder, meuler, ça les intéresse moins », sourit-il. Et si son métier très prenant ne lui permet pas de naviguer autant qu’il le voudrait, il assouvit sa passion pour la mer en en explorant les fonds, puisqu’il a passé son monitorat de pêche sous-marine. Et le peu de temps qu’il lui reste, il le consacre à une autre passion, la photo, développée au gré de ses voyages à l’étranger. « Des paysages, des voitures, je me suis beaucoup intéressé à la technique, j’ai appris à développer du noir et blanc, à l’ancienne, j’aime vraiment ça. »