Né le 3 février 1984 à Quimper (Finistère)
Réside à Trégunc (Finistère)
Date d’entrée dans le Team Banque Populaire : juin 2013
La Bretagne, Yannick Guernec, natif de Quimper, l’a parcourue d’ouest en est, du nord au sud ! D’abord par le biais de son parcours professionnel qui, de Concarneau, le berceau familial, l’a mené à Rennes pour un IUT d’électronique, à Pléneuf-Val-André pour une formation spécialisée en Télécoms, à Quimper pour un premier emploi de huit ans dans une entreprise vendant de l’électronique pour les bateaux et enfin à Lorient au sein du Team Banque Populaire, qu’il a rejoint en 2013. Passionné de football, Yannick a officié au sifflet pendant une quinzaine d’années sur tous les terrains de la région, côtoyant le professionnalisme au niveau des équipes réserves ou des formations de jeunes de grands clubs de Ligue 1, tels que Nantes, Rennes, Guingamp ou Lorient. Si le temps lui manque désormais, « Monsieur l’arbitre » reste un mordu du ballon rond, supporter occasionnel des pros de Guingamp ou des amateurs de Concarneau qui se sont distingués ces dernières années par leurs bons parcours en Coupe de France.
Ma plus grosse crainte, c’est le black-out total de l’électronique, le coup de téléphone du skipper pour dire que plus rien ne marche.
Yannick Guernec, Responsable électronique et informatique
Yannick est aussi, depuis sa plus tendre enfance, passionné de pêche, qu’il pratique avec son père dès que l’occasion se présente. « J’ai toujours été au bord de l’eau et sur l’eau et depuis tout petit je veux travailler dans ce domaine », explique Yannick. Il a découvert la voile et la course au large sur le tard, parce que la société qui l’employait avait noué des partenariats avec Armel Le Cléac’h à l’époque de son premier Vendée Globe et Roland Jourdain, auprès de qui officiait alors Pierre-Emmanuel Hérissé. C’est grâce à certains d’entre eux qu’il a rejoint le Team Banque Populaire en 2013, en charge de toute la partie électricité, électronique et informatique. « Mon travail consiste à déterminer avec le skipper et le directeur technique les produits qu’on va mettre à bord, procéder à l’installation et assurer le suivi, particulièrement des pilotes automatiques. » Un poste qui demande beaucoup de minutie et implique de fortes responsabilités, surtout lorsqu’il s’agit de projets en solitaire : « Sur un Vendée Globe par exemple, il n’y a plus de course s’il n’y a plus de pilote automatique. Ma plus grosse crainte, c’est le black-out total de l’électronique, le coup de téléphone du skipper pour dire que plus rien ne marche. » Vu le soin attaché par Yannick à son travail, on doute fort que cela arrive…